COLLECTIF TOTER WINKEL , pour le spectacle La Chaise – Reims/France

Du 28 juin au 02 juillet 2021

Assise sur une chaise, serrée dans son costume, les jambes jointes et le dos droit, une femme exécute des tâches répétitives. Elle veut partir, mais quelque chose la retient. La chaise se balance, grogne, et tombe face contre terre.

Notre rapport à l’objet parle de nous, de notre manière d’être au monde. Au départ, j’ai eu envie de questionner notre regard sur les objets du quotidien : comment ça vit, comment ça parle, qu’est-ce-que ça dit ? « Interroger l’habituel » c’est chercher le noyau, l’essence et la dimension poétique de ce qui nous est devenu invisible.

Puis, il y a la question de l’attachement, de ce à quoi on s’accroche, les gens, les choses, les souvenirs. Chaque attachement parle de notre être profond, traduit notre manque de quelque chose. Les objets auxquels nous sommes attachés sont liés aux souvenirs, ils constituent des traces de ce qui a été. Ils évoquent des présences qui nous manquent. Comment faire face à notre condition d’être attaché ? Comment cet attachement nous permet-il de survivre, alors qu’il nous oppresse ? Pourquoi a-t-on besoin de l’autre ?

 

Équipe de création
Mise en scène te jeu : Adèle Couëtil, Aide à la mise en scène : Leonor Ilitch et Félix Blin-Bellomi, Création lumière et son : Louison Assié.

Production du collectif Toter Winkel, avec le soutien du Clastic Théâtre, du Relais, centre de recherche théâtrale de Normandie et de l’association TRAC, Chapiteau Le Temps des Cerises.

Adèle Couëtil

Adèle est comédienne, marionnettiste et danseuse. Après une formation en COP marionnette et théâtre d’objet au conservatoire de Clamart (2015-2017) et un parcours universitaire en Etudes Théâtrales à la Sorbonne Nouvelle (2013-2018), elle fonde avec deux camarades du conservatoire le Collectif Toter Winkel. Elle joue dans Protokoll Physique Fragment, et crée un solo corps/objet intitulé La Chaise. Elle danse dans la pièce chorégraphique et théâtrale Traces de murs, temps de chien, mise en scène par Céline Gayon. Dans son travail, elle s’intéresse particulièrement aux rapports du corps avec les objets, matériaux, marionnettes et à la notion d’art brut.